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« faire évacuer de l’Allemagne tout le matériel d’artillerie excédant le nécessaire» pour attaquer la Russie ? – Les preuves militaires du non-bellicisme français

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Archives nationales de Paris AF IV 1163/ 110-113

Ministère de la Guerre

Bureau de l’artillerie

 

Projet d’ordre pour retirer de l’Allemagne le matériel d’artillerie et les troupes excédant la nouvelle fixation

Rapport à Sa Majesté l’Empereur et Roi.

Du 24 mai, an 1810

«Sire,

Sa Majesté m’ordonne de soumettre à Son approbation un projet tendant à faire évacuer de l’Allemagne tout le matériel d’artillerie excédant le nécessaire fixé pour les divisions des Généraux Gudin, Bruyère et Molitor qui doivent seules y rester.

Sa Majesté veut aussi que l’on mette en mouvement au 15 juin le grand parc d’artillerie.

J’ai en conséquence l’honneur de lui présenter le projet qu’Elle me demande et d’y joindre l’Etat indicatif de l’Etat-Major, troupes, train et matériel d’artillerie qui existent actuellement en Allemagne et de ce que devra y rester après la nouvelle organisation.

Comme les évacuations dureront encore une partie de l’année, j’ai cru devoir proposer à Sa Majesté de laisser en Allemagne les quatre Bataillons du train d’artillerie qui y sont en ce moment.

J’ai ordonné ay Général Pernety que je propose de laisser en Allemagne pour surveiller et diriger les évacuations, de faire filer sur Mayence tout le matériel d’artillerie existant tant aux divisions de l’armée qui doivent rentrer, qu’au grand parc établi à Wurtzbourg.

Le ministre de la Guerre

Duc de Feltre»

 

Projet d’ordre

  1. Il sera attaché à la division du Général Gudin qui reste en Allemagne 24 Bouches à feu avec double approvisionnement, et à la division de cavalerie du Général Bruyère 12 bouches à feu avec simple approvisionnement : la composition de cet équipage sera ainsi réglée
Désignation des effets Divisions

Gudin                         Bruyère

Canons sur affuts de 12 6 6
                   De 6 12 6 18
Obusier de 24 6 6 12
Total 24 12 36
Caissons à munitions 12 36 36
6 48 12 60
Obusiers 24 36 18 54
Infanterie 50 10 60
Chariots à munitions 10 5 15
Forges de campagne 6 4 10
Affuts de rechange 6 3 9
Total 192 52 244
Total général 216 64 280

 

  1. Le Matériel de la Division du Général Molitor reste fixé à 12 bouches-à-feu formant 112 voitures d’artillerie.
  2. Tout le Matériel d’artillerie de campagne excédant ces 392 voitures existant tant au Grand Parc qu’à Passau et aux autres Division qui doivent rentrer en France sera évacué, le plutôt possible, sur Mayence et Strasbourg.
  3. Les officiers, employés et troupes d’artillerie qui sont dans les places de Dantzig, Stettin, Custrin, Glogau, Magdebourg et Passau y resteront jusqu’à nouvel ordre : Il y aura en conséquence dans ces places

1 Colonel

5 chefs de bataillon

14 Capitaines

14 compagnies d’artillerie

  1. Il ne sera rien changé à la composition des officiers et troupes d’artillerie attachés à la division du général Molitor.
  2. Il restera aux divisions Gudin et Bruyère

1 Général de Division d’artillerie commandant en chef l’artillerie de l’armée et des places.

2 colonels

3 chefs de bataillons

4 capitaines

6 compagnies d’artillerie à pied

3 id d’artillerie à cheval

1 id de pontonniers

1 id d’ouvriers

  1. Les troupes excédant cette fixation rentreront en France

Savoir :

Six compagnies du 7e régiment à pied à leur dépôt à Mayence

Une compagnie du 1er bataillon de Pontonniers à Strasbourg

La 7e compagnie d’ouvriers à l’arsenal de Douay

1 colonel, 3 chefs de bataillon & 8 capitaines

  1. Les quatre bataillons du train d’artillerie qui sont en Allemagne

Savoir :

Le 1er principal

Le 3e (bis)

Le 8e (bis)

Le 9e principal

Y resteront jusqu’à ce que l’évacuation de l’artillerie de campagne & des places d’Ulm, de Passau & de Magdebourg soit terminée.

 

Etat indicatif de la composition actuelle de l’Etat-major, troupes, train & matériel d’artillerie existant en Allemagne au 20 mai 1810

Etat Major Armée d’Allemagne Division Molitor Places de Passau, Magdebourg, Stettin, Custrin, Dantzig et Glogau Total Observations
Général de Division 1 1
Général de Brigade 1 1
Colonels 3 1 1 5
Majors et chefs de bataillon 6 5 11
Capitaines 12 2 14 28
Totaux 23 3 20 46
Troupes
Compagnies du 5e régiment à pied 1 8 9
Id du 6e 3 3
Id du 7e 12 3 15
Id. du 2e à cheval 1
Id. du 5e à cheval 3 3
Id. du 1er bataillon de Pontonniers 2 1 3
Id. d’ouvriers 2 2
Totaux 19 3 14 36
Train Ces quatre Bataillons du train sont employés aux évacuations des places de Passau, Ulm, Magdebourg & de l’artillerie de campagne excédant le nécessaire
Compagnies du 1er bataillon principal 6 6
Id. du 3e bataillon (bis) 6 6
Id. du 8e bataillon (bis) 5 1 6
Id. du 9e principal 6 6
Totaux 23 1 24
Matériel
Bouches à feu 72 12 84
Voitures d’artillerie 548 100 648 Plus 2000 voitures d’artillerie à évacuer de Passau, Magdbourg et Wurtzbourg.

 

 

Etat indicatif de la composition proposée pour l’Etat major, les Troupes, le Train & le matériel d’artillerie à laisser en Allemagne lorsque l’’Armée sera réduite à la Division d’infanterie du Général Gudin et à la Division de Cavalerie du Général Bruyère

 

Etat major Division Gudin Division

Molitor

Places de Passau, Stettin, Magdebourg, Custrin, Glogau & Dantzig Total Observations
Général de Division 1 1 Pour centraliser le service des divisions & des places, faire faire les évacuations
Colonels 2 1 1 4
Majors et chefs de bataillon 3 5 8
Capitaines 4 2 14 20
Totaux 10 3 20 33
Troupes
Compagnies du 5e à pied 1 8 9
Du 6e à pied 3 3
Du 7e à pied 6 3 3
Du 2e à cheval 1 1
Du 5e à cheval 3 3
Du 1er des Pontonniers 1 1 2
D’ouvriers 1 1
Totaux 11 3 14 28
Train
1er Bataillon principal On propose de laisser ces bataillons pour faire l’évacuation de l’artillerie d’Ulm, Passau, Magdebourg & de celle de campagne excédant la fixation
3e bataillon (bis)
8e bataillon (bis)
9e bataillon (principal)
Matériel
Bouches à feu 36 12 48
Voitures 244 100 344
Totaux 280 112 392


Au sujet de la source :

En 1809, Napoléon avait été obligé de mener une guerre contre la cinquième coalition, formée par l’Angleterre et l’Empire d’Autriche, soucieux de prendre sa revanche après la défaite d’Austerlitz (1805), la dissolution du Saint-Empire Germanique en 1806 et de reprendre possession des territoires perdus par la paix de Presbourg. Profitant de l’engagement d’une partie importante de l’armée française dans la péninsule ibérique, l’Autriche avait préparé la guerre de revanche depuis 1808 au plus tard.

Napoléon avait compté sur le soutien de la Russie, son allié depuis Tilsit, pour mettre en garde les Habsbourg contre toute tentative d’invasion et de menace de la paix continentale, donc de remise en cause du statu quo. Mais il n’a jamais demandé à la Russie de participer à un démembrement ou un démantèlement de l’Empire des Habsbourg, l’intégrité des grandes puissances européennes devant être garanties. Cela faisait partie de l’entente de Tilsit (1807).  La diplomatie russe s’était dérobée à une déclaration claire et nette, mettant en garde l’Empereur d’Autriche de rompre la paix, confortant le parti de la guerre à la cour de Vienne dans son désir d’attaquer la France et ses alliés.

Il était peu probable l’Autriche ait osé affronter une coalition franco-russe, malgré les difficultés apparentes des armées françaises dans la péninsule ibérique. L’ambiguïté de la diplomatie russe avait encouragé l’Autriche à faire la guerre à la France. Par-là, l’alliance franco-russe perdait en grande partie son sens, car elle avait été conclue pour maintenir la paix en Europe et de permettre ainsi à la France de se consacrer à la reconstitution de sa marine.

L’aide militaire russe quasiment inexistante pendant la guerre de 1809, la sympathie exprimée par des militaires russes vis-à-vis des Autrichiens durant les opérations militaires en Pologne, avaient forcé Napoléon à déployer des contingents en Allemagne et de faire appel à ses alliés de la Confédération du Rhin. Le combat héroïque de l’armée du duché de Varsovie, abandonnée par leur allié russe officiel, contre l’armée autrichienne, ne pouvait qu’inciter leur protecteur Napoléon à donner suite à leur revendication d’agrandir le duché de Varsovie d’une partie de la Galicie, cédée par l’Autriche vaincue[1]. Cet agrandissement ne s’était fait qu’avec l’approbation de principe du tsar, qui ne souhaitait pas voir réapparaître un royaume de Pologne, pouvant revendiquer un jour les territoires anciennement polonais occupés par la Russie lors des différents partages de la Pologne. Mais les territoires attribués à la Pologne apparurent trop importants au tsar, une fois la paix de Schönbrunn conclue.

La diplomatie russe oeuvra alors pour conclure avec la France une convention dans laquelle l’Empereur Napoléon s’engagerait de ne jamais rétablir la Pologne. Le désaccord entre Napoléon et le tsar Alexandre se manifesta au sujet du texte précis de cette convention. Ces négociations étaient en cours et ne prirent fin, sans résultat, qu’au début de mois de juillet 1810[2]. Napoléon avait aussi demandé en mariage une sœur du tsar, qui n’était guère enthousiasmé par l’idée de donner sa sœur au parvenu corse, d’autant que le père du tsar, Paul Ier, avait stipulé que le mariage de ses filles ne pourrait se faire qu’avec l’assentiment de son épouse l’impératrice-mère Maria Fjodorovna, farouche ennemie de Napoléon, comme la majeure partie de la cour de Saint-Pétersbourg. De peur d’être éconduit, ce qu’il aurait ressenti comme une humiliation, Napoléon avait entamé parallèlement des négociations pour demander en mariage une archiduchesse d’Autriche. Espérant un allègement des contributions et conditions de paix (1809), la cour d’Autriche s’était empressée de répondre au vœu de Napoléon. La nouvelle du mariage entre Napoléon et Marie-Louise étant tombée peu avant le refus officiel russe, le tsar se disait offusqué. Maladresse diplomatique française certes, mais indignation russe quelque peu artificielle, dans la mesure où le tsar n’avait jamais souhaité donner l’une de ses sœurs à Napoléon et a même dû éprouver un soulagement de voir la question réglée par les Habsbourg. Mais quelles que qu’aient été les maladresses des diplomates français et les malentendus, le tsar pouvait difficilement croire que Napoléon, l’homme, déjà déçu par le comportement de la diplomatie russe avant la guerre de 1809 et de l’armée russe pendant cette guerre, demandant en mariage sa sœur, envisageait à terme une guerre contre la Russie. Pourtant, dès le début de l’année 1810, des militaires russes soumirent au tsar des projets de guerre contre la France et présentaient cette guerre comme quasiment inévitable. Il a été souligné à juste titre que pour tous les auteurs de ces projets, il s’agirait d’une guerre de revanche et qu’aucune menace française était à craindre ou à prévoir[3].

Ce rapport du ministre de la Guerre français, Henri Clarke, témoigne de la mise en œuvre d’un programme d’évacuation de l’Allemagne par les troupes françaises annoncé à Clarke le 2 mars 1810:

« Monsieur le Duc de Feltre, je veux profiter de la consolidation de la paix continentale pour porter la plus grande économie dans mes armées. Voici les diverses dispositions que je projette et sur lesquelles je désire un rapport.

Armée d’Allemagne. Le grand quartier général, les grandes administrations, les parcs généraux d’artillerie et du génie et tout ce qui appartient à l’état-major général de la Grande Armée seraient dissous. Les états-majors et administrations et tout ce qui tient à l’organisation des 2e et 4e corps de réserve générale de cavalerie seraient dissous. Il ne resterait en Allemagne que l’état-major, l’administration et les parcs du génie et de l’artillerie du 3e corps commandé par le prince d’Eckmühl, l’infanterie du 3e corps… [4]»

Replacé dans le contexte des négociations franco-russes laborieuses au sujet d’une convention sur la Pologne, ce document prouve que ces tractations ne modifièrent en rien les plans d’évacuation de l’Allemagne par l’armée française ou plutôt sa réduction au minimum, notamment aux troupes destinées à surveiller la côte de la mer du Nord. La dissolution de l’armée d’Allemagne avait déjà été ordonnée le 1er décembre 1809[5]. Le rapport du ministre de la guerre présenté ici au sujet de l’évacuation de l’artillerie, et notamment de l’artillerie de campagne, atteste de la réalisation de ce plan d’évacuation. Si l’espionnage russe avait vraiment communiqué la vérité sur les mouvements de troupes françaises au gouvernement du tsar, celui-ci n’aurait pas dû craindre la moindre menace de la part de Napoléon. Selon ce projet d’évacuation, souhaité par Napoléon et dont le plan détaillé fut soumis à l’Empereur, le nombre de canons français disponibles en Allemagne allait être réduit de 84 à 48, proportionnellement à la diminution des troupes d’artillerie.

Déjà le 14 mars 1810, une bonne partie des administrations des armées d’Allemagne, du Nord et du Brabant furent supprimées. Comme l’indique clairement le général Clark ces évacuations occuperaient encore une bonne partie de l’année 1810.

Comme nous l’avons vu préalablement, cette évacuation progressive était encore en cours en octobre 1810 et était destinée à se poursuivre en 1811, après des interruptions prévisibles dues à la saison hivernale et que le ministre de la guerre, celui qui devait être le premier à être informé des projets de Napoléon, ne savait rien du tout d’un plan de guerre contre la Russie[6], qui, somme toute, n’a pas existé. En tout cas, il n’y en a jamais eu de preuves écrites. Et toutes les théories qui en postulent l’existence se fondent sur une certaine idée d’un Napoléon agresseur et conquérant mégalomane, en ne reprennent en fait que les représentations sciemment diffusées par ses ennemis contemporains. On ne peut s’étonner qu’encore aujourd’hui des historiens fassent état d’un mémoire prétendument rédigé par le ministre de l’Extérieur français, Champagny, esquissant un plan de réorganisation de l’Europe et de guerre contre la Russie et que le „renseignement“ russe a transmis au tsar[7].

En réalité, occupé à rebâtir sa marine en mettant à contribution toutes les ressources maritimes de la partie de l’Europe qu’il contrôlait[8], Napoléon ne songeait pas à envahir la Russie. Ni le refus du tsar de confisquer les navires neutres, ni la non-application des tarifs douaniers de Trianon par la Russie conduisirent à l’élaboration d’un plan systématique de déploiement des forces françaises en Allemagne et en Pologne. Ce qui déclencha un sursaut dans la sphère du pouvoir de Paris était l’ébruitement de préparatifs d’invasion russe du duché de Varsovie dans les premiers mois de l’année 1811, ce que l’on appelle l’alerte du printemps 1811. Cette prise de conscience du danger d’une invasion russe imminente conduisit entre autres à la mise en état de siège des places fortes occupées par des troupes françaises en Allemagne, comme Magdebourg, dont les gouverneurs militaires étaient perplexes face à ce genre d’ordres inopinés, en pleine période de paix continentale („affaires d’Espagne“ mises à part). Car, jusqu’à preuve du contraire, la presse censurée de l’Europe, ne semble pas s’être emparée de cette alerte, et par conséquent, l’opinion publique restait ignare en la matière. Les discussions au sujet de la menace d’une invasion russe restèrent cantonnées à la sphère des diplomates, comme en témoigne cet extrait d’un rapport de l’envoyé français à Cassel à son ministre de tutelle:

« Le Roi m’a parlé de la situation actuelle de la Russie et de la Prusse ; des cinq divisions russes qu’on ramène sur le Danube, après les avoir parader si ingénieusement sur les frontières de la Pologne ; en ajoutant que si on peut en inférer que la Russie renonce au projet de guerre, reste à savoir si Sa Majesté Impériale voudra avoir fait en vain une dépense de cent millions provoquée par les mesures hostiles. Le Roi croit savoir que 50000 fusils sont restés à Colberg[9]. »

Si le tsar a abandonné ce projet offensif, qui n’était peut-être dès le départ destiné qu’à inciter Napoléon à entreprendre des mesures d’armement, coûteux et impopulaires, des bruits de projets offensifs russes, furent distillés savamment par le tsar et son entourage jusqu’en juin 1812, et, étrangement, portés à chaque fois à l’oreille de Napoléon; l’Empereur des Français ne pouvait guère se permettre de désarmer.

L’historien José Muracciole constate: « Une mobilisation pendant un an de 600000 hommes représente à peu près une dépense de 500 millions de francs au moins. Ceci implique que la campagne soit courte et que la victoire soit rapide pour pouvoir démobiliser le plus vite possible. Ce point de vue n’a jamais été souligné dans les études sur la guerre de 1812. On a dit que Napoléon aurait du attendre d’être attaqué. Avec 600000 hommes, l’arme au pied, une attente qui aurait pu se prolonger deux ans (de 1811 à 1813) lui aurait coûté plus d’un milliard de francs compte non tenu du coût des armées en Espagne, en Italie et en France. Une pareille somme dépassait les possibilités fiscales de l’Empire, (et l’on sait que Napoléon ne voulait pas emprunter)[10]. »

L’étude des sources publiées il y a plus d’un siècle, la consultation des documents d’archives françaises, permettant de reconstituer dans le moindre détail les mouvements de troupes françaises ne démontre aucunement le moindre projet de guerre napoléonien contre la Russie avant la menace d’invasion d’avril 1811.

Source utilisée dans :

La Grande Armée à la conquête de l’Angleterre. Le plan secret de Napoléon, Paris, Vendémiaire, 2016.

Notes

[1] Albert Vandal, Napoléon et Alexandre Ier. L’alliance russe sous le Premier Empire, t. II. 1894.

[2] Louis-Joseph Margueron, La Campagne de Russie, t. 1, Paris, Lavauzelle, 1912. p. 61.

[3] Oleg Sokolov, Le combat de deux empires. La Russie d’Alexandre Ier contre la France de Napoléon, Paris, Fayard, 2012.

[4] Margueron, op. cit., p.

[5] Margueron, op.cit.  p.63

[6] Nicola Todorov, La Grande Armée à la conquête de l’Angleterre. Le plan secret de Napoléon, Paris, éditions Vendémiaire, 2016, p. 198-208

[7] Dominic Lieven, Russland gegen Napoleon. Die Schlacht um Europa, Munich, Bertelsmann, 2011, p. 106

[8] Nicola Todorov, op. cit. , p. 51 -55

[9]  Archives des Affaires étrangères, C.P. Westphalie VIII, (68), 154, Reinhardt au duc de Bassano, Cassel, le 23 septembre 1811

[10] José   Muracciole, Le tournant de l’Empire 1808-1812 Etude d’histoire politique, économique et financière et répercussion dans le domaine militaire, s.l., 1970, pp.40-41


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